CŒUR CŒUR / exposition collective / Paris
La Galerie Ariane C-Y a le plaisir de vous inviter à l’exposition
CŒUR CŒUR
Camille Brès
Iván Cantos
Guillaume Castel
Connor Newsome
Rosa Maria Unda Souki
William Wright
Samuel Yal
et les artistes invités
Louise Duneton
Henri Frachon
Mathieu Néouze
Clémentine Margheriti
Marius Pons de Vincent
et la créatrice de bijoux
Claire Le Roux
8 – 11 juin 2023
ESPACE COMMINES
17 rue Commines
75 003 PARIS
HORAIRES :
11h – 19h
11h – 18h (le dimanche)
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EXHIBITION GUIDE
La Galerie Ariane C-Y réunit les artistes de la galerie, ainsi que cinq artistes invités et une créatrice de bijoux autour du vaste thème du cœur.
Le titre Cœur cœur est volé aux expressions adolescentes populaires contemporaines. « Cœur cœur » exprime un sentiment, une affection ou une simple validation, un « j’aime », d’ailleurs symbolisé sur Instagram par un symbole cordiforme.
Force est de constater que le cœur a envahi nos vies. Le pictogramme, emoji sur les téléphones portables, apparaît simple, doublé, en feu, brisé, battant, transpercé d’une flèche et de toutes les couleurs. L’utilisateur de smartphone envoie et reçoit des cœurs d’un bout à l’autre de l’univers digital, sur toute la planète. On aime soudainement numériquement un message, une photo ou même l’heure d’un rendez-vous professionnel en surmontant l’information reçue d’un cœur. Il est rare qu’un symbole atteigne une telle portée iconographique, si facilement interprétée et interprétable par des milliards d’êtres humains.
Le cœur, organe vital, apparaît dans l’iconographie dès les peintures rupestres, même si sa représentation d’alors est bien éloignée de la forme qu’on lui connaît aujourd’hui. Il est présent dans l’antiquité égyptienne, grecque et romaine. Dans l’antiquité, le cœur n’est pas encore le siège du sentiment amoureux, mais plutôt celui de l’intelligence, de la force, de la vie. Dans la Bible, le cœur, organe caché, évoque aussi le secret des pensées.
C’est au Moyen-Âge que sa forme symbolique se fixe, dérivée probablement davantage de motifs de feuilles plus que de l’organe lui-même. Les scènes d’offrande du cœur apparaissent dans des thèmes religieux et dans des scènes d’amour courtois.
L’iconographie du cœur frappe par sa richesse tout au long de l’histoire de l’art et jusqu’à aujourd’hui. Le Musée de la Vie romantique lui consacrait une exposition en 2020, orientée vers l’expression amoureuse.
Pour Cœur Cœur, la Galerie Ariane C-Y réunit douze artistes et une créatrice de bijoux autour de ce thème. Louise Duneton livre des encres inspirées par l’organe palpitant. D’anatomique, le cœur devient paysage. Marius Pons de Vincent joue avec le thème anatomique, amoureux, chevaleresque ou encore végétal, de la Prise de pouls jusqu’à la mise à nue d’un avocat dénoyauté. Mathieu Néouze livre trois photographies, Cet été là mon cœur s’est endormi : trois lits ouverts et désertés. Iván Cantos présente trois sculptures dont un faune cornu, taggé de cœurs et de couleurs. Camille Brès met en scène l’amour familial. Elle collabore avec sa sœur Noémi Brès en lui confiant la broderie du cœur de l’huile sur toile, Le cœur de ma sœur. Rosa Maria Unda Souki, Clémentine Margheriti et William Wright explorent aussi l’amour familial à travers des huiles sur papier, sur ardoise ou sur toile. Connor Newsome, nouvel artiste de la galerie, livre six huiles, captation d’une intimité du quotidien. Guillaume Castel et Henri Frachon s’intéressent au cœur de la forme, végétale pour l’un, fondamentale pour l’autre. Le motif cordiforme survient enfin dans une œuvre en verre et porcelaine de Samuel Yal.
La créatrice Claire Le Roux présentera sa nouvelle collection.
Cette vaste exposition collective, déployée sur trois étages et les 700 m2 de l’espace Commines est l’occasion de découvrir la scène émergente réunie pour Cœur cœur.